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Les FEMMES et l'Aïkido

De nombreuses femmes pratiquent l'Aikido car c'est le seul art martial qui ne peut pas être utilisé de façon agressive.  Un des principes de base de l'Aikido est la redirection de la force et de l'énergie d'une l'attaque vers l'attaquant, et c'est donc un excellent moyen de self-défense qui ne nécessite pas d'avoir à utiliser la force musculaire.

 

« L’Aïkido est une discipline ouverte à tous et à toutes quel que soit l’âge, le sexe, la taille... Nous avons la chance de pouvoir pratiquer tous ensembles sur les tatamis sans catégorie de poids, de force. Il n’y a pas d’Aïkido spécifiquement féminin et, espérons-le, il n’y en aura jamais. La pratique nécessite d’utiliser la souplesse plutôt que la force physique : nous, les femmes, sommes dès lors avantagées par rapport à ces messieurs ! »

 

Démonstration d'une jeune japonaise Hiromi Matsuoka :

 https://www.youtube.com/watch?v=TcREp7np7E4

 

« Un dojo sans femmes est un jardin sans fleurs ! » (N. Tamura)

Au Centre Aikido de Riedisheim, les féminines sont présentes et nombreuses (45%), la moyenne nationale étant d'environ 25%.

Mesdames vous êtes vraiment bienvenues et vous ne serez jamais trop nombreuses.

 

Dans les activités sportives, la compétition oblige à une segmentation des publics par catégorie. Dans l’aïkido, il n’y a pas de compétition, femmes et hommes pratiquent ensemble, passent leur grades ensemble. L’aïkido ne propose pas de pratique féminine spécifique. Fallait-il l’inventer ? Sûrement pas !

Pratiquer l’aïkido ne suppose pas de posséder une force incroyable. Pour faire vite, il s’agit de récupérer l’énergie de l’attaque de l’adversaire et de la lui resservir.

La plus grande part de l’apprentissage va résider dans cette expertise : être dans le temps de l’attaque, dans son contrôle sans toutefois contraindre. Bien évidemment, les femmes ont leur place dans cette pratique sans aucun aménagement nécessaire. Donc pas de place réservée pour les femmes mais pas de place refusée non plus.

Le principe d’aïkido, par essence même, se trouve à la croisée de ces qualités homme-femme, physiques et mentales. Il exige une nature martiale déterminée et disponible pour rester face au conflit sans toutefois se heurter contre; une tonicité nécessaire pour prendre acte de cette attaque et une adaptabilité suffisante pour conduire l’adversaire au sol.

Il est nécessaire de mettre en valeur les femmes, mettre en place une politique d’accueil des femmes avec leur spécificité, reconnaître leur différence, leur recherche, leur demande et … changer la mentalité de certains hommes. Par ailleurs, les femmes sont souvent laissées de côté, alors que certaines ont les mêmes valeurs que les hommes. Les femmes pratiquantes peuvent aussi assurer des responsabilités au sein des instances fédérales ou des clubs.